mercredi 8 septembre 2010

Michael Youn raconte comment il a été malmené par la police !

Il semble que cette affaire est encore loin d’être finie.


"J'ai senti une volonté chez ce policier de m’humilier en public."
 
Michael youn s'était déja expliqué à propos de son arrestation sur Europe 1. Il en remet une couche ce matin dans les colonnes du Parisien. L’humoriste y explique plus en détail les conditions de son arrestation et l’état d’esprit dans lequel se trouvaient les policiers selon lui : « L’un d’eux avait visiblement envie de jouer les cowboys, de se faire une vedette, en me poussant à bout. Il me disait : « Là vous faites moins votre mariole », « Alors le rigolo, il rigole moins ». « Et d’ajouter : « J’ai poussé la portière de sa voiture, et là, c’est parti en sucette. Il est sorti. Étranglement. Il m’a plaqué contre la grille, mis un coup de genou dans les reins, jeté contre la voiture. Et puis ça a continué dans l’ascenseur du commissariat ».

Le créateur de Fatal Bazooka pense que la violence de cette arrestation était dans le seul but de l’humilier : « J’ai senti une volonté chez ce policier de m’humilier en public. Devant mes voisins, ma femme et son fils, au moment de l’interpellation. Puis à la Goutte d’Or, où on m’a déposé à soixante-dix mètres du commissariat, menotté et encerclé par quatre policiers. En me trimbalant comme un trophée. »

Une arrestation qui semble lui avoir fait mal moralement, mais aussi physiquement : « On m’a prescrit une ITT de 5 jours. J’ai des bourdonnements dans l’oreille, des difficultés à déglutir après avoir subi trois prises d’étranglement. J’ai mal aux reins en raison d’un violent coup de genou. En soit, tout ça n’est pas très grave. Ce qui l’est, c’est qu’il reste encore dans la police quelques brebis galeuses. Je suis tombé sur un Rambo. »

Il conclut sur une note positive à propos de la police : « Pendant dix ans, avec mes conneries du « Morning Live », Ils ont toujours été super avec moi. Il y a deux ans, j’ai été victime d’un saucissonnage avec chantage, et la police s’est montrée très efficace. Je respecte la police, mais je n’ai pas envie d’être obligé de changer de trottoir quand je croise certains flics. »

Toujours est-il que deux procédures judiciaires sont engagées. Du côté des policiers, pour « outrage » et « violences envers agents de police », du côté de l’humoriste pour « violences illégitimes ayant entraîné une interruption temporaire de travail (ITT) ». Même si Michael Youn relativise quelque peu aujourd’hui, la bataille judiciaire est engagée.


Plus de news sur www.planetepeople.com  !

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire