On va commencer par revenir rapidement sur vos débuts, pourquoi au départ vous êtes allée vers My Major Company et pas une maison de disque « habituelle » ?
J’ai tout de suite aimé le concept et l’idée d’être produite par des gens sur internet. C’était en plus ma première rencontre avec une maison de disque et je me suis tout de suite dit que c’était la bonne. Je sentais qu’avec eux ça pouvait marcher et j’ai donc posté mes chansons sur le site. En quatre mois et demi, j’ai eu mes 486 producteurs qui ont cru en moi et qui ont misé.
Vous avez commencé à composer dans votre chambre ou vous enregistriez vos chansons guitare-voix ou piano-voix. Vous avez envoyé vos premières maquette sur MySpace . Vous avez fait votre première démo à 14 ans. Déjà à cet âge là vous aviez choisi de devenir chanteuse ?
J’ai toujours voulu devenir chanteuse. Vers 5 ou 6 ans, c’était déjà très clair dans ma tête. Je m’enfermais et je chantais dans ma chambre avec le petit dictaphone que j’avais piqué à mon père. Au fil des années, j’en ai toujours eu autant envie, et à l’âge de 12 ans, j’ai commencé à écrire des chansons qui me tenaient à cœur où je parlais de mes histoires ou de choses qui m’avaient touchée. Il y a certaines de ces chansons que je n’ai pas voulu abandonner et qui sont sur l’album aujourd’hui, comme la chanson Le piège par exemple.
Michel Denisot a misé sur vous pour la production de votre album, vous avez eu l'occasion de le remercier dans les coulisses du grand journal ?
Oui, déjà, je l’ai remercié dès qu’il a misé sur le compte « producteur » de My Major Company. On a aussi un peu blagué ensemble dans les coulisses du grand journal quand il m’a invité à participer à l’émission. Sur le plateau je l’ai remercié avec des petits sous-entendus. J’étais vraiment très étonnée qu’il ait misé sur moi.
Lors de la production de votre album, une personne a misé 5 160 euros sur vous, alors que personne ne vous connaissait ! Avez-vous cherché à voir cette personne ?
J’ai été très touchée que quelqu’un mise autant d’argent sur moi et j’ai évidemment cherché à savoir qui c’était. Je l’ai assez vite rencontré à un de mes concerts.
Qu’est-ce que le succès a changé dans votre vie, a part la scène ?
Les gens me reconnaissent un peu dans la rue, dans le métro, dans le bus… Bien que ce ne soit pas quelque chose que je recherchais au départ, je trouve ça sympa. A part ça, ma vie n’a pas radicalement changé, je suis toujours la même.
On dit souvent que le second album est plus délicat que le 1er. Vous le craignez ce second album ? Sera t-il d'un style un peu différent ?
Je continue déjà à faire des chansons depuis la sortie de l’album en janvier. Je ne pense pas que ce sera radicalement différent puisque ma manière de composer est toujours la même (guitare-voix, piano-voix). Je pense que ce sera dans la continuité avec probablement des thèmes qui auront évolué ou peut être des chansons plus rythmées. Les concerts que j’ai faits cet été m’ont donné plein d’idées. En tous cas j’ai hâte de pouvoir faire découvrir de nouvelles chansons.
Vos sources d’inspirations ? Comment vous écrivez vos titres?
Ce sont des textes assez autobiographiques qui parlent aussi des histoires qui m’entourent. C’est un peu de la vie de tous les jours et des relations. J’évoque dans mes textes des choses que je n’ai pas l’impression d’être la seule à vivre.
Vous faites également un duo avec Tété sur le titre Sur mes Gardes. Quel souvenir vous en gardez ?
J’en garde un souvenir incroyable et j’ai une image mentale que je n’oublierai jamais. C’est Tété chez Louis Bertignac où on enregistre la chanson. Entre Tété qui chante ma chanson et mes paroles, et moi qui devait lui donner des conseils, j’ai eu l’impression de rêver ! (rires)
Vous venez de découvrir un extrait de notre entretien avec Joyce Jonathan, si vous voulez en découvrir plus et entendre sa jolie voix, c’est dans l’interview audio ci-dessous. Si vous souhaitez la voir en concert, elle sera le 27 octobre à La Cigale à Paris.
http://www.wat.tv/audio/interview-planetepeople-joyce-337o7_2o5k9_.html
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